Il n’est pas toujours aisé de venir consulter un avocat. On craint en effet parfois que sa consultation envenime la situation, ou ne soit perçue par l’autre comme s’apparentant à une déclaration de guerre, ou nous entraîne dans des conséquences que nous n’avons pas choisies.
Et pourtant, avant de plaider, les missions premières de l’avocat sont de conseiller les personnes et de les concilier.
C’est la ligne de conduite que j’adopte dans le cadre de ma profession, bien consciente que des procédures sont pénibles, longues, coûteuses en termes psychiques et financiers, et finalement peu constructives, et ce surtout en matière familiale.
Par conséquent, lors de la première consultation, je tente de comprendre avec le client le contexte de son histoire tant sur le plan juridique que sur le plan émotionnel, pour ensuite évaluer avec lui la meilleure stratégie possible pour résoudre le conflit. Est-il préférable de privilégier la négociation entre avocats , de suggérer un processus de droit collaboratif , de solliciter l’intervention de la chambre des règlements amiables du Tribunal de la famille, de l’orienter vers une médiation, ou d’introduire une procédure judiciaire ? Je tiens compte de ses difficultés, de ses forces, de l’urgence éventuelle, de l’état d’esprit probable de la personne avec laquelle il est conflit, de ce qu’il souhaite préserver, des chances de succès d’une action judiciaire, de ce qui est important pour lui et de la manière dont il souhaite avancer. Je lui explique les avantages et les inconvénients des différentes approches et nous décidons ensemble de ce qu’il y a lieu de faire. Je privilégie donc un traitement complètement personnalisé et transparent.
J’essaie systématiquement de privilégier une approche amiable de la résolution du conflit, convaincue que cette approche, si elle peut être mise en œuvre –ce qui est le cas dans la très grande majorité des situations- est la plus efficiente en matière familiale où des liens devront nécessairement être maintenus entre les personnes, pour les enfants communs qu’elles ont ensemble.
Travaillant seule, je gère l’ensemble du dossier du début à la fin, sans interférence, mettant toute mon expérience au service de chaque client.
Consciente des difficultés dans lesquelles sont les personnes lorsqu’elles viennent me consulter, je veille à être à l’écoute, disponible, joignable rapidement, et empreinte de bienveillance pour un traitement optimal du dossier.
Mon expérience d’assistante à l’université, mes publications et conférences continues, me permettent de rester à la pointe de l’actualité juridique et judiciaire, et les cours que je dispense dans le cadre de la médiation m’offrent la possibilité de mieux appréhender les aspects émotionnels du conflit.
Mes principaux domaines de compétences sont, dans des contextes nationaux et internationaux :
– la séparation des couples mariés et non mariés,
– le divorce,
– l’hébergement et la garde des enfants,
– les questions liées à l’autorité parentale (dont le choix d’école),
– l’enlèvement international d’enfants,
– les contributions et pensions alimentaires,
– le partage des biens et la liquidation des régimes matrimoniaux,
– le droit aux relations personnelles des grands-parents,
– et la mise sous protection judiciaire des personnes majeures.
